Parti un peu trop tôt dans cette saison trouble avec ce mois qui hésite entre un printemps rigoureux et un automne blafard.

Bloqué par des flocons suisses et rapatrié en Easyjet pour quinze jours de purgatoire, je redémarre à réaction vers Genève et reprends une escale toujours agréable dans la Bulle de M.

C’est enfin parti pour les trois îles convoitées.

Genève aéroport international.

Je descends de l’A 320 sous un soleil frais du jour.
Un train direct m’amène au centre de Nyon. Pile à l’heure suisse.
Je monte à pied vers Genolier et sa clinique privée. Huit kilomètres. J’y rejoins mon hôte. Elle assiste à une série de conférences dans son domaine de compétence : le cancer. Le vrai, pas le signe. Pas de comètes ni d’astres mais des nodules, des blastomères, des invasions et des métastases.

La clinique est à la mesure du niveau de vie général et de ceux qui ont les moyens en particulier. Dans cette institution privée, ma pension belge me permettrait d’obtenir un lit pour deux heures, sans le petit déjeuner. L’endroit est magnifique et l’accueil est souriant.

Le langage des intervenants hautement qualifiés est compréhensible et les sujets variés m’intéressent. J’assiste à la deuxième partie de la journée.

Pour les heureux, nés avant la mode yéyé et pas loin de l'expo 58.
Imagine...
Nous avons tous un père et une mère et au dessus de la liste un Papy et une Mamy.
Dans les couloirs du Ferry j’observe.
Têtes blanches et petits chien en laisse. Parents affublés d'un adolesent grognon ou encombrés de poussettes chargées de de machines à Pampers.
Des scènes banales sauf à y bien regarder et comparer ces personnages d’aujourd’hui à ceux qui nous ont bercés jadis.

Cette maman tatouée jusqu'à l'épaule.

J’essaye d’imaginer notre mère de l’époque et moi enfant qui essaye de comprendre le pourquoi et la signification des mystérieux dessins qu'elle a fait graver pour toujours sur son bras. Mon papa soudé à un téléphone qui ne répond pas à mes regard. Ma mamy qui descend de la Harley conduite par son troisième mari. Ce Papy qui porte un T. Shirt NIRVANA…
Ces adultes ne sont plus les miens. Ma tante Maria avec ses Kilogs en trop aurait-elle préféré la trottinette au bus numéro 4 pour aller travailler ?
Tellement différente la société se bâti et fonctionne pourtant toujours.

Avec d'autres critères et d'autres qualités. D

L’île Rousse

Il ne faut pas longtemps après le port de l’Île Rousse  pour être en plein dedans. Ça saute aux yeux et ça fait du bien par où l’on passe.

Corte

Les voix de Corses à Corte

Piana, les Roches Rouges

Bonifacio belle comme Laetitia CASTA

Cliquer ici pour voir un film de vacances : Film cochon

Enfin la Sardaigne

Arrosé depuis le ferry, la tempête se calme en vue de Stintino et son cap Falcone. Direction Alghéro et les premiers Nuraghes

Capo Caccia Alghero - Nécropole de Anghelu Ruju -Nuraghe Palmavera